Rédactrice du blog de CBDpasChère, je suis spécialisée dans le domaine du CBD depuis 2019. J’aime communiquer au service d’un contenu fiable, éducatif et engagé. J’accompagne les marques du chanvre dans la valorisation de leurs produits et la démystification des cannabinoïdes. Mon objectif : rendre le cannabis légal plus accessible, compréhensible et respecté.
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CBD et Parkinson : quels impacts concrets sur les symptômes ?
Vivre avec la maladie de Parkinson, c’est composer chaque jour avec des gestes qui ralentissent, des tremblements imprévisibles et parfois une fatigue qu’on n’avait pas invitée. Depuis quelque temps, de plus en plus de patients se tournent vers le cannabidiol (CBD) pour essayer de retrouver un peu de confort au quotidien. Mais qu’est-ce qui est vraiment prouvé ? Que disent les études ? Et surtout, que peut-on attendre sans tomber dans les promesses magiques ?

Comprendre la maladie de Parkinson avant d’envisager le CBD
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. En France, elle touche plus de 272 000 personnes et environ 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Elle représente aussi la deuxième cause de handicap moteur après les accidents vasculaires cérébraux.
Parkinson, une maladie liée à la dopamine
Au cœur de cette pathologie, il y a la disparition progressive de neurones situés dans une zone du cerveau appelée substance noire. Ces neurones dopaminergiques sont chargés de produire la dopamine, un neurotransmetteur essentiel à la coordination des mouvements.
Quand ces neurones sont endommagés, la transmission des signaux moteurs devient défaillante, ce qui entraîne progressivement les symptômes moteurs caractéristiques de la maladie.
Les symptômes de la maladie de Parkinson
Contrairement à une idée reçue, les tremblements ne sont pas toujours présents, ni les premiers à apparaître. Voici un aperçu des symptômes fréquents chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson :
Symptômes moteurs | Symptômes non moteurs |
---|---|
Tremblements au repos | Troubles du sommeil |
Rigidité des membres | Fatigue chronique |
Lenteur des gestes (bradykinésie) | Anxiété, dépression, apathie |
Perte des réflexes posturaux | Constipation, troubles digestifs |
Micrographie (écriture de plus en plus petite) | Hypersalivation, transpiration excessive |
Difficultés de déglutition et d’élocution | Baisse de la voix, perte d’odorat |
Ces symptômes peuvent évoluer avec le temps et varier fortement d’un patient à l’autre.
Pourquoi les traitements actuels ne suffisent pas ?
Les traitements médicamenteux disponibles aujourd’hui, comme la L-Dopa ou les agonistes dopaminergiques, ne guérissent pas la maladie. Ils visent uniquement à soulager les symptômes en compensant la baisse de dopamine. Mais leur efficacité diminue au fil du temps et ils peuvent provoquer des effets secondaires gênants, comme des mouvements involontaires (dyskinésies), des troubles digestifs ou des troubles du comportement[1].
Le CBD, une piste neuroprotectrice face à la maladie de Parkinson
Dans ce contexte, le CBD (ou cannabidiol), une molécule issue du cannabis, suscite l’intérêt. Le CBD agit sur le système endocannabinoïde, un système naturellement présent dans notre organisme, impliqué dans la régulation de nombreuses fonctions comme l'humeur, la douleur, les inflammation ou encore le sommeil.
Des études scientifiques suggèrent que le cannabidiol pourrait offrir des propriétés neuroprotectrices, c’est-à-dire ralentir la progression de la maladie ou soulager certains symptômes comme les tremblements, les troubles du sommeil, l’anxiété ou les douleurs chroniques[2].
Mais le CBD peut-il vraiment aider les personnes atteintes de Parkinson ? Et comment le CBD pourrait agir de façon complémentaire aux traitements médicamenteux actuels ?
Quels traitements contre la maladie de Parkinson aujourd’hui ?
À ce jour, la maladie de Parkinson reste incurable. Les traitements disponibles visent uniquement à soulager les symptômes et à améliorer, autant que possible, la qualité de vie des patients atteints de la maladie. Ils n’agissent pas sur la cause de la maladie, ni sur la destruction progressive des neurones dopaminergiques.
Les traitements médicamenteux indispensables, mais imparfaits
Les médicaments utilisés ciblent principalement la dopamine, le neurotransmetteur déficient dans la maladie. On distingue deux grandes familles de traitements.
Type de traitement | Mode d’action | Limites |
---|---|---|
L-Dopa (lévodopa) | Se transforme en dopamine dans le cerveau | Efficace à court terme, mais perd en efficacité ; effets secondaires fréquents |
Agonistes dopaminergiques | Imitent l’action de la dopamine sur les récepteurs neuronaux | Moins puissants que la L-Dopa ; risques de troubles du comportement |
Avec le temps, ces traitements nécessitent des ajustements constants, car les neurones continuent de dégénérer, rendant leur efficacité de plus en plus limitée. Les patients peuvent alors connaître des phases ON/OFF . Des moments où le médicament fonctionne bien, suivis de périodes d’akinésie (mouvements bloqués).
Les autres approches thérapeutiques : quand les traitements classiques ne suffisent plus
Lorsque la maladie de Parkinson atteint un stade avancé et que les traitements médicamenteux perdent en efficacité, certains patients peuvent être orientés vers des solutions plus spécialisées. Ces approches ne visent pas à guérir la maladie mais à soulager les symptômes les plus invalidants et à préserver, autant que possible, la qualité de vie.
Parmi elles, on retrouve la stimulation cérébrale profonde, une technique qui consiste à implanter des électrodes dans des zones précises du cerveau pour réguler l’activité neuronale et réduire les tremblements. C’est une option réservée aux malades qui répondent encore bien à la L-Dopa, mais dont les fluctuations deviennent ingérables.
D’autres dispositifs existent, comme les pompes à apomorphine ou à dopamine, qui diffusent en continu le médicament, permettant d’éviter les variations trop brutales liées à la prise orale.
Enfin, ces approches sont souvent complétées par un accompagnement pluridisciplinaire dont des séances de kinésithérapie, un suivi en orthophonie pour la voix et la déglutition ou encore un soutien psychologique, essentiel face au poids émotionnel de la maladie.
Si ces techniques apportent parfois une réelle amélioration, elles restent invasives, coûteuses et réservées à des cas bien précis, où les traitements standards ne suffisent plus. Elles illustrent surtout combien il est nécessaire de poursuivre la recherche vers des solutions moins lourdes et plus accessibles.
Parkinson : quand les médicaments montrent leurs limites
Les médicaments comme la L-Dopa ou les agonistes dopaminergiques restent indispensables pour soulager les symptômes moteursde la maladie de Parkinson. Mais leur portée est limitée.
De plus, leur utilisation prolongée expose les patients à des effets secondaires parfois lourds : troubles digestifs, hallucinations, comportements compulsifs ou encore mouvements involontaires difficiles à gérer au quotidien.
Ces traitements se concentrent presque exclusivement sur les symptômes moteurs. Ils n’apportent que peu ou pas de réponse aux symptômes non moteurs comme les troubles du sommeil, l'anxiété ou les douleurs chroniques, qui pèsent pourtant énormément sur la qualité de vie des malades.
C’est dans ce vide thérapeutique que le CBD suscite un intérêt croissant. Non pas comme un substitut, mais comme un complément naturel capable de cibler certains symptômes négligés par les traitements classiques et d’apporter un soutien global aux patients.

Comment le CBD pourrait-il aider les personnes atteintes de la maladie ?
De plus en plus étudié, le CBD semble offrir une piste complémentaire pour aider les personnes confrontées à la maladie de Parkinson. Contrairement au THC, cette molécule extraite du cannabis n’a pas d’effet psychotrope. Elle exerce ses effets en douceur, en mobilisant un système endogène, sans compromettre les facultés cognitives.
Les études scientifiques récentes suggèrent que le CBD pourrait agir sur plusieurs niveaux de la maladie de Parkinson, en lien avec la dopamine, les inflammations cérébrales, les troubles du sommeil et l’anxiété [3].
Comprendre le système endocannabinoïde et son lien avec la dopamine
Vous l'aurez compris, le cannabidiol agit sur les récepteurs du système endocannabinoïde, notamment ceux impliqués dans la régulation des fonctions du corps. Il est interessant de comprendre que ce système est connecté à d’autres circuits clés, comme le système dopaminergique, qui dysfonctionne dans la maladie.
Des recherches ont mis en lumière l’interaction entre le CBD et certains récepteurs, notamment GPR6, liés à la production de dopamine. Cette piste laisse penser que le cannabidiol pourrait soutenir indirectement le fonctionnement dopaminergique, sans remplacer la dopamine mais en modulant certains mécanismes neuronaux.
Une action potentielle contre l’inflammation et la neurodégénérescence
Dans la progression de la maladie de Parkinson, l’inflammation cérébrale joue un rôle destructeur. Le stress oxydatif et l’activité excessive du système immunitaire peuvent endommager les neurones et accélérer la perte des cellules dopaminergiques.
Le CBD est reconnu pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Il pourrait donc avoir un rôle neuroprotecteur en réduisant les agressions contre les neurones. Certaines études [2] menées sur des modèles animaux vont dans ce sens, même si des recherches plus poussées sont encore nécessaires chez l’humain.
Le CBD pour améliorer la qualité de vie des patients atteints
Un autre axe très concret : la qualité de vie. La molécule de chanvre chez les patients souffrant de troubles du sommeil, de douleurs chroniques ou d’anxiété semble apporter des améliorations notables. Dans le cas de Parkinson, ces symptômes non moteurs sont fréquents, mais souvent mal pris en charge par les traitements médicamenteux classiques.
Des essais cliniques ont rapporté que la prise de CBD à des doses modérées (150 à 300 mg/jour) pourrait aider à réduire l’anxiété, améliorer le sommeil,et même soulager certains symptômes moteurs comme les tremblements ou les crampes.
Ce que disent les études scientifiques
Une étude [4] menée en 2014 a montré qu’un groupe de patients atteints de la maladie ayant reçu 300 mg de CBD par jour pendant quelques semaines a constaté une amélioration de la qualité de vie, notamment sur le plan émotionnel, cognitif et moteur. Une autre étude, focalisée sur les symptômes psychotiques liés à Parkinson, a noté une réduction des troubles sans effet secondaire significatif.
Ces résultats sont prometteurs mais encore préliminaires. Les scientifiques appellent à des études de plus grande ampleur, avec des groupes plus larges, pour valider l’efficacité de l'accompagnement du cannabidiol contre la maladie de Parkinson.
Sur quels symptômes de la maladie de Parkinson, le CBD peut-il intervenir ?
Les recherches en cours et les retours d’expérience permettent de mieux comprendre les effets du CBD sur les troubles moteurs, mais aussi sur d’autres symptômes de la maladie souvent négligés.
Les tremblements et la rigidité musculaire
Parmi les symptômes moteurs de la maladie, les tremblements sont les plus visibles. Bien que leur intensité varie d’un patient à l’autre, ils peuvent devenir très handicapants, notamment lors des phases OFF des traitements. Le CBD pourrait alors agir sur ces tremblements en réduisant l’activité anormale de certaines zones cérébrales, notamment grâce à ses effets myorelaxants et modulateurs neuronaux [5].
Certaines études et témoignages rapportent une réduction de la rigidité musculaire et une meilleure gestion des mouvements involontaires [5]. Bien que cela ne remplace pas les traitements médicamenteux comme la L-Dopa, cela pourrait compléter l’action dopaminergique et améliorer la qualité de vie.
Troubles du sommeil, anxiété et fatigue chronique
Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, les troubles du sommeil sont fréquents et souvent sous-estimés. Réveils nocturnes, sommeil agité, insomnie ou fatigue persistante… Ces troubles ont un impact direct sur l’humeur et la capacité à gérer les autres symptômes.
L'action du CBD sur les récepteurs de la sérotonine favoriserait un sommeil plus profond et plus réparateur, limitant la fatigue chronique. En parallèle, le cannabidiol semble efficace pour réduire l’anxiété, l’apathie et même les troubles de l’humeur, souvent liés à la déficience en dopamine.
Les douleurs et raideurs
Certains symptômes de la maladie comme les douleurs musculaires, crampes ou fourmillements sont fréquents dans les stades avancés. Ils sont parfois provoqués par les traitements eux-mêmes, ou par la maladie en phase OFF.
Le CBD peut-il soulager ces douleurs ? Plusieurs retours de patients et d’études indiquent que le CBD pourrait être intéressant pour les douleurs d’origine neuro-musculaire, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et à son action sur les récepteurs CB2 du système endocannabinoïde.
Une aide pour les patients et leurs proches
En complément des traitements actuels, la consommation de cette molécule de chanvre pourrait offrir une meilleure tolérance au quotidien, avec moins d’effets secondaires. De plus, elle donne souvent aux patients un sentiment de reprendre la main sur leur santé, ce qui aide les personnes atteintes à se sentir plus autonomes.
Cette approche est aussi bien accueillie par les aidants, souvent confrontés à la fatigue et au stress générés par l’évolution de la maladie. Le CBD chez les proches peut aussi jouer un rôle de soutien naturel, notamment pour mieux gérer le stress et les troubles du sommeil.

Huile de CBD : la forme la plus adaptée pour les personnes atteintes de Parkinson ?
Parmi toutes les formes disponibles, l’huile de CBD est celle qui semble la plus adaptée aux patients atteints de la maladie de Parkinson. Facile à utiliser, elle s’administre en quelques gouttes sous la langue, avec une absorption rapide et un effet plus direct.
Contrairement aux capsules ou infusions, l’huile permet un ajustement précis des doses, essentiel pour soulager les symptômes sans provoquer d’effets secondaires. C’est un point clé pour les malades souffrant de troubles moteurs ou suivant déjà plusieurs traitements médicamenteux.
L’idéal est de choisir une huile de CBD full spectrum, qui contient plusieurs cannabinoïdes en plus du CBD. Cette composition favorise ce qu’on appelle l’effet d’entourage, un phénomène qui pourrait renforcer l’action du cannabidiol sur certains symptômes de la maladie.
Enfin, il est essentiel d’opter pour une huile de qualité, issue de chanvre biologique, testée en laboratoire, et dont la traçabilité est vérifiable. La concentration dépendra des besoins et de la sensibilité de chacun, mais on recommande souvent de commencer autour de 10 à 20 % de CBD.
Quelle posologie pour soulager les symptômes avec le CBD ?
Il n’existe pas de posologie universelle pour le CBD contre la maladie de Parkinson. Chaque patient réagit différemment selon son âge, son poids, la gravité des symptômes et ses traitements en cours. D’où l’importance d’une approche personnalisée, idéalement encadrée par un professionnel de santé.
La méthode la plus recommandée reste celle du "start low, go slow". Il s'agit de commencer avec une faible dose, puis augmenter progressivement jusqu’à trouver l’effet recherché, sans excès.
Selon les sources médicales et les études scientifiques disponibles, on observe des effets bénéfiques sur les symptômes de la maladie avec des doses allant de 20 à 300 mg par jour. Cela correspond à environ 2 à 20 gouttes d’huile de CBD à 10 %, réparties sur la journée.
Mais la prise de CBD doit toujours être envisagée comme un complément aux traitements médicamenteux et non comme une alternative. En particulier, il faut rester vigilant sur les interactions possibles avec d’autres molécules, notamment chez les patients âgés.
Les risques d’interactions du CBD avec les médicaments contre Parkinson
Bien que l'usage du CBD sucite un intérêt croissant, son usage ne doit pas être banalisé car il peut interagir avec les médicaments dopaminergiques, notamment la L-Dopa et les agonistes dopaminergiques.
Le CBD est métabolisé par les enzymes du foie, en particulier le cytochrome P450, qui participe aussi à la dégradation de nombreux médicaments. Cette interaction peut ralentir le métabolisme des traitements classiques et augmenter leur concentration sanguine, ce qui accroît le risque d’effets secondaires.
Pour limiter ces risques, certains spécialistes estiment que l’usage du CBD est plutôt à envisager lors des phases OFF du traitement, c’est-à-dire lorsque l’effet de la L-Dopa s’estompe et que les symptômes moteurs réapparaissent. Dans ces moments de baisse d’efficacité des médicaments, le CBD pourrait aider à soulager certains symptômes non moteurs, sans interférer directement avec la dopamine.
Il reste cependant essentiel d’en parler à son médecin avant touteprise de CBD chez les personnes atteintes de Parkinson. Un suivi médical permet d’ajuster les doses, d’anticiper les interactions et d’assurer que le cannabidiol soit utilisé comme un soutien complémentaire et non comme un substitut.
CBD et maladie de Parkinson, une piste à explorer avec prudence
Vivre avec la maladie de Parkinson, c’est avancer chaque jour avec son lot de défis, souvent invisibles pour les autres. Face aux limites des traitements classiques, le CBD s’impose doucement comme une option naturelle, sans prétendre guérir, mais en offrant un possible accompagnement dans le soulagement pour certains aspects du quotidien.
Les personnes atteintes ou leurs proches se tournent vers le cannabidiol pour apaiser les troubles du sommeil, le stress ou les douleurs musculaires. Les études scientifiques ne sont pas encore unanimes mais les signaux sont encourageants et les témoignages se multiplient. À condition de choisir des produits sérieux, adaptés, et de rester accompagné médicalement, le CBD peut jouer un rôle complémentaire, sans jamais remplacer les soins prescrits.
Chez CBD Pas Chère, on croit à une approche simple, transparente et bienveillante. Si vous envisagez d’intégrer l’huile de CBD dans votre routine ou celle d’un proche, prenez le temps de vous informer, de poser des questions et d’y aller doucement. Comme toujours, ce sont les petits ajustements qui font souvent la plus grande différence.
Sources
[1] Factors Predictive [] in Parkinson’s Disease
[2] Le cannabidiol comme cible thérapeutique dans la maladie de Parkinson, Frontières
[3] CBD’s potential impact on Parkinson’s disease, De Gruyter Brill
[4] Effects of cannabidiol in the treatment of patients with Parkinson's disease, Europe PMC
[5] Le cannabidiol réduit les tremblements liés à l'anxiété, Parkinson News Today
Questions Fréquentes
Oui, le CBD peut interagir avec certains traitements médicamenteux, notamment ceux métabolisés par le foie, comme la L-Dopa. Il peut ralentir l’élimination des principes actifs et modifier leur effet. Il est donc crucial de consulter un médecin avant toute introduction de CBD chez les personnes atteintes de Parkinson, surtout en cas de traitement complexe.
Le THC est la molécule psychoactrope du cannabis, alors que le CBD n’a pas d’effet euphorisant. Le THC peut parfois aggraver certains troubles cognitifs chez les patients âgés. Le cannabidiol, en revanche, est mieux toléré et étudié pour ses effets apaisants et anti-inflammatoires. Pour la maladie de Parkinson, on privilégie toujours des produits sans THC ou très faiblement dosés, conformément à la législation française.
Oui, mais cela dépend de l’établissement. De plus en plus de structures sont ouvertes à l’usage du CBD sous forme d’huile, à condition qu’il soit conforme à la réglementation (moins de 0,3 % de THC) et validé par l’équipe médicale. Une discussion avec le médecin coordinateur est indispensable avant toute utilisation en structure d’accueil.
Non, à ce jour, aucune étude ne démontre que le CBD puisse prévenir l’apparition de la maladie. En revanche, certaines recherches explorent son potentiel neuroprotecteur, notamment pour ralentir la progression de certaines maladies neurodégénératives. Il est donc vu comme un accompagnement possible, mais pas comme un moyen de prévention.
Non. Même si le CBD est légal, il doit être utilisé de manière éclairée et consentie, surtout chez des personnes âgées ou vulnérables. En cas de troubles cognitifs légers ou avancés, l’introduction du CBD doit se faire en concertation avec la famille et le corps médical, dans un cadre bienveillant et encadré.

A propos de l'auteur
Amandine El AllauiAmandine, rédactrice spécialisée CBD & militante du chanvre bien-êtrePassionnée par le potentiel du chanvre et des solutions naturelles pour accompagner le quotidien, j’explore depuis 2019 les [...]
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